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17 octobre 2012

Le magasin des Suicides

mag

C’est d’abord l'excellentissime livre de Jean Teulé.

 

Puis c’est aussi le premier film d’animation de Patrice Leconte.

 

Alors, soyons clairs, j’avais adoré le livre, placé depuis lors, au panthéon de mes lectures favorites !

Donc, difficile de maintenir le niveau avec le film, j’en avais bien conscience.

Car évidemment, l’univers que mon imaginaire avait pris soin de construire autour de ces personnages si particuliers n’était pas dessiné puis animé... 

Sans être plus réel il restait tout de même plus «sentimental» (de l’ordre du re-sentiment quasiment...), plus acerbe, moins édulcoré dirons-nous.

 

Cela dit, techniquement, il faudra tout de même applaudir la performance de ce film, mais «stylistiquement», on y est pas tout à fait je crois...

On rit un peu, on aime l’esprit de certain dialogue, mais on reste sur sa fin en terme d’acidité, de mordant et de macabre... qui, s’ils avaient existé, auraient pu être dosé avec une once supplémentaire de poésie... et, ainsi, sans tomber dans la morosité, nous aurions pu nous adonner au plaisir d’une sinistre vérité: parfois mourir semble nécessaire... mais ce serait sans compter sur la vie et ses petits bonheurs...

 

Bref ! On ne peut que se demander ce qu’aurait pu faire d’une telle adaptation un certain M. Burton (Tim de son prénom...)

Et on sent poindre une mort poétique enrubannée d’une douce noirceur et vêtue d’un soupçon de romantisme...

 

A défaut, il nous reste tout de même pour nous consoler un joli univers enfantin, et une adaptation qui a au moins le mérite d’exister.

 

Néanmoins, M. Leconte, qu’est-ce-que c’est que cette fin ???!

 

Le Magasin des Suicides, de Patrice Leconte.

Dans une société où plus rien ne va et où la mort semble le remède à tout, tenir un magasin dont le service est de fournir le nécessaire pour en finir vite et bien est aussi florissant que de vendre le vaccin contre la grippe en pleine épidémie. La famille Tuvache l'a bien compris, et, depuis trois générations, fait prospérer dans la morosité son commerce de petits poisons et autres solutions... Sont prescrits de leur quotidien le rire, les compliments, l'amour et le bonheur... et évidemment la mort, car sinon qui ferait prospérer cela ??!! C'était sans compter l'arrivée du petit dernier, Alan, la joie de vivre incarnée !

 

 

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  • (Jim Léon)
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