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3 décembre 2014

Samba

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Sorti il y a plus de 6 semaines, il était temps que je vous livre mes impressions sur ce film... après, ça aurait été, comment dire ?... un peu daté !

 

Néanmoins, mon propos n’est pas si insensé étant donné que même dans ma petite salle de province il est toujours projeté donc...! Voilà ! ;-)

 

Alors, qu’est-ce qu’on en dit de ce film écrit et réalisé par Olivier Nakache et Eric Toledano ?

Pour ceux qui auraient échappé au phénomène, je me permets de vous souffler à l’oreille que oui, ce sont bien les mêmes que pour «Intouchables» (et non, je ne vous fais pas l’affront de parler de «Intouchables», non...)

 

Les mêmes réalisateurs donc, le même compositeur pour la bande son (Ludovico Einaudi) et la même tête d’affiche: Omar Sy.

Samba c’est Omar Sy. Au sens propre et au sens figuré.

Sortez-le de là et le film reste 2 petites semaines en salle et on en parle plus, ne nous leurrons pas.

 

Pourtant, Samba, ce n’est pas que ça.

Et pour ma part, même sans tout ce tapage médiatique, et ce déchaînement de critiques, je serai allée le voir pour au moins une raison: la présence d’Izia Higelin (oui, c'est tout !)

 

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A part ça, quand bien même ce n’est pas le scénario le plus original de l’année, le film n’a pas que des lacunes.

Passées certaines facilités scénaristiques et une mise en scène un peu élaguée, il nous reste tout de même de jolies rencontres entre des personnages profondément attachants et une idée de la conscience humaine qui se fait rare (au quotidien j’entends, pas seulement au cinéma...). Ajouter à cela, une utilisation des clichés assez efficace pour mettre en place un film sentimental pas seulement dégoulinant de bons sentiments mais aussi juste dans sa perception du monde: Un monde pas seulement drôle, pas seulement tragique, parfois douloureux, souvent boiteux ou cynique et d'autres fois doux et bon.

 

En bref, on admettra que le film manque d’un brin de folie ou d’acidité et parfois même de rythme, mais il est plein d’humanité sans jamais être ridicule ou niais.

Si le choix de la comédie sentimentale est un peu facile pour convaincre profondément d’un tel sujet (étrangers en situation irrégulière), c’est néanmoins un choix efficace, par ailleurs bien maîtrisé, sans grandes erreurs et magnifié par un quatuor de personnages touchants...

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Il y a celle qui a sombré dans la pression d’un travail aliénant et d’une vie épuisante, et il y a celui qui cherche à décrocher un moyen d’accéder à une véritable liberté.

Ils vont se croiser dans l’association qui donnera à Alice le sentiment d’être utile et d’exister et à Samba la possibilité d’obtenir des papiers. 

Une forme de (re)construction dans les deux cas... la vie faisant le reste.

 

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  • " (...) Seul un impuissant de l'esprit peut croire que le conte soit réservé à l'enfance, que la féérie soit une fuite de la réalité matérielle."
  • (Jim Léon)
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