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17 mai 2014

Welcome to New York (Festival de Cannes 2014 - Hors Compétition)

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Projeté hors compétition à la presse ce soir au festival de Cannes, et en parallèle au public cannois (avec ou sans accréditation) dans 4 salles du cinéma Le Star, c’est, sans aucun doute, le film qui, bien qu’il ne recevra aucune récompense, fera le plus parler de lui au cours de cette dizaine cinématographique.

Je ne vous cacherais pas que cela m’agace prodigieusement, tant je pense qu’il y a mieux à dire en matière de cinéma que de polémiquer sur l’affaire DSK, car, ne nous voilons pas la face, c’est aussi de cela dont il est question.

 

La controverse est entière autour de ce film, jusqu’à son mode de (non-)distribution puisque, dès ce soir entre 21h et minuit il sera disponible en VOD sur toutes les plateformes de téléchargement légales (box Orange et Free, iTunes, Canal Play, myTF1, Video Futur, FilmoTV, Netflix ou encore Google Play) pour environ 7 euros en France, et plus ou moins l’équivalent ailleurs dans le monde. 

Ce mode de diffusion venant gentiment faire un joli pied de nez à l’obligation légale des distributeurs de films sur grands écrans à respecter un délai de 4 mois entre les sorties en salles et la diffusion sur support vidéo.

 

Hors la diffusion de ce soir à Cannes, la presse a pour partie déjà pu voir le film, et les premiers avis divergent quant au travail d’Abel Ferrara, ce réalisateur à lui seul controversé qui a choisi un des acteurs les plus polémiqué pour incarner l’homme le plus décrié de ces dernières années. 

La question est de savoir ce que l’on attend, nous spectateurs, d’un film comme celui-ci ?

Ce n’est en tout cas pas un documentaire retraçant la chute de DSK. D’ailleurs, le choix de Ferrara est avant tout celui de la fiction, pour preuve, ces personnages principaux sont M. Devereaux (interprété donc par Depardieu) et Simone Devorough (interprétée par Jacqueline Bisset). Ce n’est pas non plus un plaidoyer dans le but de refaire un procès, ce serait bien mal venu. 

Ce n’est en réalité qu’un film, qui attise notre curiosité. Soit strictement pour son sujet dont on aurait encore envie d’en disséquer des détails oubliés; soit pour son acteur principal que l’on aurait encore envie d’ériger au Panthéon des Dieux vivants; soit pour son réalisateur dont on aimerait que ce film soit à la hauteur de son travail précédent: The king of New York, Nos funérailles, The Addiction restant dans les mémoires de ses fans...

 

Pour ma part, je ne sais dire si j’ai envie ou non de le voir. Je suis malgré tout curieuse de savoir s’il y a plus a apprécier que les savantes scènes de sexe grotesques dont il est sûr qu’il sera question. L’approche de la descente aux enfers de cet homme qui maîtrisait absolument tout jusqu’alors, le travail sur les failles de l’être humain confronté à lui-même... je suis curieuse oui, de voir si Abel Ferrari a rendu cela remarquable.

Mais pas au point de télécharger le film ce soir. Non. Comme toujours, fasse à l’engouement, je laisserai passer un peu de temps, je prendrai du recul, et, lorsque tout cela ce sera calmé, j’y reviendrai... afin de savoir ou non, si je suis en mesure de l’apprécier.

 

A n’en pas douter en tout cas, dès demain, la presse se déchaînera et nous aurons beaucoup à lire !

A n’en pas douter non plus, ce soir, les plateformes de téléchargements auront du pain sur la planche !

 

Quoiqu'il en soit, à Cannes, aujourd’hui, on en serait presque à oublier que le film projeté en compétition n’est pas Welcome to New York mais Saint Laurent de Bertrand Bonello ! (dont la première projection presse de ce matin n’en a d’ailleurs pas dit que du bien paraît-il... à suivre !)

 

En attendant, bon weekend cinématographique à tous et toutes ! (même s’il fait peut-être un peu trop beau pour aller s’enfermer dans un cinéma je crois...) :-)

 

 

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  • (Jim Léon)
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