Un peu de lecture #7: Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh

Je vous en avais déjà parlé ici, j’avais assez envie de lire cette BD, d’autant plus avant de voir le film, et surtout, pour avoir une idée plus précise de ce dont on parlait quand on parlait du travail de Kechiche...

Certes, le film La vie d’Adèle est une adaptation libre de cette Bande dessinée, mais il s’agit quand même, à la base, du travail de Julie Maroh. 

D’ordinaire, je lis assez peu de Bande Dessinée, je crois que c’est juste une question d’habitude. Je lis plus facilement un roman. Pourtant, je dévore tout aussi rapidement une BD, simplement je n’ai pas toujours le réflexe d’aller vers...

Peut-être aussi suis-je moins sensible aux dessins qu’aux mots... 

Pourtant, j’ai vraiment apprécié Le bleu est une couleur chaude. Justement grâce aux dessins, au sentiment de vérité, à la charge émotionnelle, à toute la sensibilité qui s’en dégage. 

Finalement, rien de surprenant, juste le constat qu’il me faudra dorénavant passer plus de temps dans les rayonnages de BD, et plus facilement me laisser tenter, sans à priori...

Une jolie double découverte donc, à la fois d’avoir su apprécier un nouveau mode de lecture, et d’avoir savourer une histoire touchante et terriblement humaine.

Une histoire d’amour, de vie, de mort, d’espoir, de tolérance et de jugement...

Le Bleu... c’est l’histoire de Clémentine et Emma, l’histoire d’une vie adolescente qui bascule grâce à une rencontre, promesse de liberté, de désir, d’acceptation et de courage. C’est aussi le regard sur une société jamais tendre avec la différence, jamais en phase avec la simple nécessité d’aimer.

Julie Maroh a écrit Le bleu... lorsqu’elle avait 19 ans. Le livre a été publié en 2010.

Depuis, elle a publié un autre album, Skandalon, toujours chez Glénat, pour lequel elle est actuellement en pleine promotion.

La surmédiatisation du film, la palme d’or à Cannes, la sortie en salle prochainement, les critiques, les polémiques, ont je crois, un peu gommé tout cela.

Je ne crois pas que Julie Maroh ce soit beaucoup exprimée à propos du film. Pour ma part ce que j’ai pu en lire se trouve sur son blog, et je vous laisse en faire la lecture si vous le souhaitez.

Bonne lecture et belle découverte !

«Il n’y a que l’amour pour sauver ce monde. Pourquoi j’aurais honte d’aimer ?» Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh, page 67.