Recyclage de l'article FB sur Steve Jobs

Pas seulement pour faire du remplissage dans l'attente d'un article étayé et complet (humhum...!), mais parce que c'est au moment de la rédaction de cet article que la possible existence d'un blog s'est (ré)-imposée à moi...! Un espace pour râler un peu, de temps en temps, me suis-je dis...!!

Alors voilà, c'est un petit peu hors sujet, quoiqu'encore, Le Monde publiait en début d'aprem (25 octobre 2011 - 14h46) un article à l'occasion de la sortie, ce lundi, aux Etats-Unis, de la biographie officielle de feu le protagoniste...

Qu'en disaient-ils au Monde, de la biographie en question ?? Qu'étant officielle - réalisée après 40 heures d'entretiens exclusifs entre Steve Jobs et M. Isaacson, l'auteur * - , on n'apprendra rien de bien révolutionnaire sur le personnage (qui n'est pas déjà été médiatisé, disséqué, analysé...). Est-ce vraiment surprenant ?

Toute la question est maintenant de savoir quand sortira une biographie "non-autorisée" qui nous révèlera susceptiblement le reste...

Dans l'attente, d'une part de lire la biographie officielle (si, si, je le ferai très certainement, mais en Français, parce que compte tenu de mon niveau d'anglais, je ne m'imposerai pas ça, non !), d'autre part de lire la multitude d'autres biographies se profilant, il reste mes propos un peu rances et désuets, mais sincères, d'il y a une vingtaine de jours...

Certes, Steve Jobs est mort, comme des milliers de gens chaque jour. C’est comme ça.

C’est la vie (Il a du d’ailleurs dire un jour que la mort était la plus belle invention de la vie... oui, car elle nous rappelle à quel point on doit vivre...)

Par respect pour cette Vie, il faudrait pouvoir respecter sa mort, comme celle de milliers d’autres anonymes.

Par respect pour des milliers d’autres anonymes, il faudrait se souvenir de quoi il est mort... Comme des dizaines de nos proches, il est mort d’une vilenie qu’aucune connaissance humaine n’a encore réussi à vaincre (ça, et tant d’autres...)

Mais ne larmoyons pas, car malgré tout, ça reste la vie...

Cela pour dire qu’aux vues de pas mal de réactions, certes, Apple dérange, Apple prend beaucoup de place, et pour beaucoup ce serait bien qu’Apple disparaisse.

Certes, Steve Jobs n’est pas la divinité que l’on veut nous vendre, ni le génie de ce siècle. Mais il faut croire qu’il était très fort vu le déversement d’amour et de haine que compte Internet... 

Et malgré ce que l’on peut dire, il n’y a que ce qui interpèle et bouleverse qui suscite ce type de réaction...

Il était juste un homme, ne l’oublions pas. Un homme qui malgré tout n’a pas pu survivre à un cancer.

Il était juste un homme qui est parti de ses rêves pour construire sa vie. Et il a réussi.

Si chacun d’entre nous mobilisait suffisamment d’énergie pour aller vers ses propres rêves au lieu de s’acharner à vouloir bafouer ceux des autres, peut-être arriverions nous à réaliser des choses de l’ampleur d’Apple, allez savoir ...

L’utopie reste un moteur, quoiqu’on en dise. Le moteur d’un monde meilleur.

Certains rêvent de technologie. D’autres rêvent de paix, de solution à de très vilaines maladies, d’égalité...

D’autres rêvent d’un monde de tolérance avant tout, et de respect. Du monde plus juste, aussi, certainement, qui en découlerait.

Certains s’indignent de la vie d’un homme mort et de ce qu’il a pu construire.

Mais où étaient-ils lorsqu’il fallait s’indigner de la mort d’hommes vivants et de ce qu’ils auraient pu construire ? 

Alors pour beaucoup, peu importe que Steve Jobs soit mort. Peu importe que ce soit le cas de milliers d’autres. Peu importe que la vie égraine son oeuvre chaque jour...

Il y a nos vies, à nous, et c’est tout. Alors vivons éternellement dans cet égoïsme cuisant. Car si la mort ne peut pas parvenir à nous apprendre que nous devons être concerné par la vie, alors, rien ne sert de mourir.

C’est juste qu’alors, la vie perd tout son sens. 

Peut-être faudrait-il croire que nous ne vivons pas juste pour avoir vécu. Mais que nous vivons pour générer la suite. Et qu’elle sera ce que nous voulons en faire.

Certain voulait que la suite soit un monde d’avancées et de possibilités. Pourquoi pas. Au moins, il savait ce qu’il voulait, il en rêvait, et il le vivait.

Quant à étayer ou non la polémique du poids économique d'Apple, il faut craindre que le débat soit stérile...

J'aimerai pouvoir vous dire qu'il est possible de générer des pensées positives et de l'amour qui se déverseraient sur le monde dès lors que l'on a de grandes idées et qu'on les met en oeuvres; Mais très lucidement, je crains de devoir vous dire, que quoiqu'on fasse, ce qui est produit dans notre monde aujourd'hui, émanant ou non d'une grande idée, si ça marche, finira toujours par produire de l'argent. 

Au moins, on sait ce qu'il nous reste à faire.

* Source Le Monde et Amazon.fr - Walter Isaacson, auteur et biographe, PDG de l’institut Aspen, a dirigé CNN et Time Magazine.